dimanche 3 janvier 2010

drôles d'étrennes

En lisant le dernier poste en date de Martin, je me souviens qu'il y a onze ans tout juste, le 2 janvier 1999, après neuf ans et six mois, brusquement, sans signe avant-coureur, sans explications, par téléphone, je me suis fait larguer.
Je me souviens que j'ai beaucoup pleuré.
Je me souviens que j'ai démarré simultanément une gastro-entérite de saison et une angine terriblement douloureuse et que tout ça est arrivé quelques jours à peine après que ma probable candidature à la présidence de l'association dans laquelle je militais depuis 20 ans ait été rendue impossible à la suite d'un Scud lancé par un contrôleur aérien trotskyste. A l'époque, quand je m'efforçais de ne pas tout voir en noir, je me disais "heureusement que je suis fonctionnaire, je ne peux pas perdre mon emploi"! On voit ce que ça donne dix ans après!

Je me souviens également de mon meilleur ami, alerté par mon ex, qui a pris soin de moi à distance, lui à Bordeaux, moi à Paris. Il m'a tenu la tête hors de l'eau tout un mois un peu comme je l'avais fait pour lui dix ans auparavant. Même si on ne se voit ni ne se parle souvent nous savons l'un et l'autre qui nous sommes l'un pour l'autre: un ami.

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