vendredi 25 juin 2010

c'est fini

merci à tous et surtout merci aux autres.

j'avais commencé par une chanson, je termine par une chanson.

pas de commentaires, ils ne seront pas lus, donc pas validés donc pas publiés.

This is the end.

This is the end
Beautiful friend
This is the end
My only friend, the end
Of our elaborate plans, the end
Of everything that stands, the end
No safety or surprise, the end
I'll never look into your eyes...again
Can you picture what will be
So limitless and free
Desperately in need...of some...stranger's hand
In a...desperate land
Lost in a Roman...wilderness of pain
And all the children are insane
All the children are insane
Waiting for the summer rain, yeah
There's danger on the edge of town
Ride the King's highway, baby
Weird scenes inside the gold mine
Ride the highway west, baby
Ride the snake, ride the snake
To the lake, the ancient lake, baby
The snake is long, seven miles
Ride the snake...he's old, and his skin is cold
The west is the best
The west is the best
Get here, and we'll do the rest
The blue bus is callin' us
The blue bus is callin' us
Driver, where you taken' us
The killer awoke before dawn, he put his boots on
He took a face from the ancient gallery
And he walked on down the hall
He went into the room where his sister lived, and...then he
Paid a visit to his brother, and then he
He walked on down the hall, and
And he came to a door...and he looked inside
Father, yes son, I want to kill you
Mother...I want to...WAAAAAA
C'mon baby,--------- No "take a chance with us"
C'mon baby, take a chance with us
C'mon baby, take a chance with us
And meet me at the back of the blue bus
Doin' a blue rock
On a blue bus
Doin' a blue rock
C'mon, yeah
Kill, kill, kill, kill, kill, kill
This is the end
Beautiful friend
This is the end
My only friend, the end
It hurts to set you free
But you'll never follow me
The end of laughter and soft lies
The end of nights we tried to die
This is the end

c'est fini

lundi 7 juin 2010

à nos chevaux, à nos femmes et à ceux qui les montent

J'étais samedi soir dernier à l'Opéra Bastille pour assister à une représentation de la Walkyrie, célébrissime opéra de Wagner (tout le monde a déjà entendu la chevauchée des walkyries, non?).
Hier après-midi j'ai lu en ligne quelques-unes des critiques de ce spectacle et en gros je suis de l'opinion générale:
- le premier acte est faible, cela tient à la fois à la direction musicale un peu cul-serré, aux chanteurs pas totalement exceptionnels et surtout à la mise en scène absurde autant qu'imbécile
- le deuxième acte est éblouissant: l'orchestre se lâche un peu et donne enfin la pleine mesure de ses qualités (merci monsieur le chef d'orchestre), le remplaçant du chanteur prévu pour Wotan est incomparablement meilleur dans ce rôle que celui qu'il remplace (et qu'on avait déjà entendu dans l'Or du Rhin), les chanteuses des rôles de Fricka et surtout Brünhilde sont émouvantes, la mise en scène se fait au fur et à mesure plus discrète...90 minutes de bonheur!

Là où je suis moins d'accord avec ce que j'ai lu c'est que j'ai trouvé le 3e acte également remarquable. La scène finale, qui est un sommet d'émotion (la Walkyrie Brünhilde tente de faire fléchir son père Wotan dans le châtiment qu'il lui inflige pour lui avoir désobéi, et c'est une scène d'adieux à tirer des larmes à n'importe quelle statue de marbre), est superbement chanté, le décor constitue un tableau très bien composé, le feu qui entoure le rocher où la Walkyrie s'endort est justement rendu par des projecteurs rouges et de la fumée...Bon ok le rocher en question est une table dans cette mise en scène, table où repose le cadavre de Sigmund mais franchement je m'en suis à peine rendu compte!!!

Non ce qui fait un peu scandale (un spectateur a crié "bouh c'est dégoutant" et s'est entendu répondre par un autre "ta gueule") c'est justement la chevauchée des Walkyries. Bon moi je l'ai trouvé bluffante, notamment parce que l'orchestre est brillant et que les chanteuses sont enthousiasmantes. Visuellement, le plateau est divisé en deux: derrière un rideau de gaze, on voit une vingtaine de types qui imitent les chevaux comme le font les enfants en sautant sur place et en levant les genoux très haut...devant le rideau cinq ou six tables genre table de dissection, à côté les Walkyries tout en blanc genre infirmières, par terre en tas puis amené un à un par les Walkyries qui tirent des couvertures des hommes nus couverts de sang...de temps en temps ils se relèvent pour s'allonger sur les tables (belle vue sur les couilles et la verge de certains!!! il parait qu'à la première il y a même eu une érection...) et là les Walkyries les nettoient...quand c'est fait ils dégagent et sont remplacés par d'autres...le tout avec la musique que vous savez. Perso, je préfère ça à la scène de napalm dans Apocalypse Now!

Bon, au total, belle direction musicale (surtout actes 2 et 3), excellent orchestre (idem), distribution homogène dont se dégage Brünhilde, mise en scène qui ne détruit pas l'émotion de cette musique somptueuse, un public qui n'applaudit pas avant la dernière note (incroyable n'est-ce pas!) j'ai passé une excellente soirée...(malgré ces gauchistes d'employés de l'opéra qui ont déversé des tracts sur les spectateurs en solidarité avec les sans-papiers!!!)

lundi 19 avril 2010

chômage

Ce qu'il y a de clair avec ma situation c'est que, quelle que soit l'opinion que je puisse avoir de moi, je suis perçu comme un zéro ou un zozo. Elle est là la plaie du chômage, surtout de longue durée...la dévalorisation inexorable.

Je ne vaux rien. J'accumule les réponses négatives, deux ou trois malheureux entretiens en un an qui n'ont abouti qu'à d'autres réponses négatives. Aucune perspective: trop vieux, trop gros, trop cher, trop inadaptable, trop incompétent.
Je ne suis déjà qu'un fantôme en sursis.

Et l'issue est certaine. Je ne suis pas démoralisé, je suis dévalorisé. Je ne vaux rien et ce rien va me tuer. Je vais me tuer, ce ne sera rien. Quelle différence entre n'être rien, ne valoir rien et n'être plus rien? Aucune. Rien. Zéro.

Ca se passera dans dix minutes, trois semaines ou deux ans mais rien ne m'arrêtera, ni la difficulté technique, ni la souffrance, ni la douleur, ni mes proches, ni ma famille, ni la peur, ni la tristesse.

Rien.
C'est comme ça, je le sais maintenant.
D'ailleurs ni le mot ni la chose ne me font peur, ils s'imposent progressivement comme une évidence: la mort étant certaine, il faut cesser de s'agiter en vain. C'est ce que je ressens: je n'existe pas, inutile de continuer à faire semblant.

jeudi 25 mars 2010

la purge

je ne parle pas de ce que j'attendrais d'un jeune mec à genoux devant moi mais de la représentation du Faust de Philippe Fénélon samedi soir à l'Opéra de Paris salle Garnier.
Ce n'était certes pas mal chanté et les cinq premières et cinq dernières minutes du second acte sont splendides...mais ça fait peu sur deux heures de spectacle!!! Musique insupportable, décor et costumes hideux, mise en scène absurde...je me suis ennuyé ferme. Par principe je ne pars jamais avant la fin mais j'avoue avoir envié les nombreux spectateurs qui ont décampé à l'entracte!!!

lundi 15 mars 2010

une fois n'est pas coutume

je suis d'accord avec "le figaro"! J'ai lu sur le net (je ne suis pas tombé encore assez bas pour acheter "le figaro") l'article que Christian Merlin consacre à la représentation de l'Or du Rhin de Richard Wagner à l'Opéra de Paris ces jours-ci. Je suis intégralement d'accord avec ce qu'il écrit parce que c'était mon sentiment samedi soir en sortant de la salle de la Bastille: pas mal mais décevant Wotan, mise en scène kaléidoscopique, décor et costumes astucieux (sauf à la deuxième scène où c'est totalement raté), orchestre étouffé mais final éblouissant.

Bonne soirée quand même mais qui restera plus par l'évènement que constitue le premier Ring à l'Opéra de Paris en plus de cinquante ans que par la qualité de la représentation.

A part ça, nous avons visité deux expos très largement recommandables: celle consacrée à Munch à la Pinacothèque de Paris et celle consacrée à la peinture espagnole du Gréco à Dali au musée Jacquemart-André.

On remet ça le week-end prochain (l'opéra au moins, pour les expos on verra, peut-être que je vais m'organiser un plan q puisque je serai seul le samedi...à suivre! Les volontaires, ne levez pas le doigt, écrivez-moi!)

samedi 6 mars 2010

Tête de chien

Je dois vraiment avoir une tête de parisien!
Ce matin, sur le marché, aucune des personnes qui distribuaient des tracts ne m'en a tendu un...Naturellement je m'en fous, je vais aller voter la semaine prochaine et je sais bien pour qui donc leurs tracts me sont inutiles...Mais tout de même!!!

mardi 16 février 2010

des chiffres et pas de lettres

j'ai renouvelé ce matin mon inscription au sport (30% moins cher grâce au CE de la boite dans laquelle travaille mon pacsé!). C'est l'occasion de faire un bilan de cette année de cardiotraining:
j'ai perdu plus de trois kilos...ça semble peu mais je m'en contenterais parce que d'une part ça change par rapport aux deux kilos que je stockais en moyenne chaque année depuis dix ans, d'autre part que j'ai sûrement fait un peu de muscle, enfin j'ai fait des progrès considérables sur le plan cardio...
reste plus qu'à trouver du boulot!

dimanche 14 février 2010

en avoir (ou pas)

En quelques semaines, voilà deux blogueurs que j'ai virés de la liste de ceux que je suivais régulièrement.
Pour des questions de valeurs dans les deux cas, et malgré les différences pour les mêmes: celle du respect que l'on doit à l'autre; celle des limites que l'ont doit mettre à sa propre suffisance ou arrogance de manière à rendre la vie en société même pas supportable mais tout simplement possible.
C'est l'inconvénient de l'internet que de permettre à chacun non seulement de se laisser aller à la diarrhée mais surtout de la revendiquer fièrement (c'est plus facile quand on est anonyme) comme un signe de liberté et d'identité individuelle.
C'est une des raisons qui font que j'ai quitté mon employeur et que d'autres que moi sont préférés au moment de la décision finale: mes valeurs et mes principes me constituent fortement, très fortement et je ne parviens que rarement à transiger avec elles. Et c'est ce qui explique que mes ruptures sont brutales et définitives.
Je suis comme je suis.

mardi 26 janvier 2010

du sourire au caribou

oui oui...ça frémit...et ça pourrait même me (nous) conduire à traverser l'atlantique!!! et l'on a parlé de moi au patron de l'institution napoléonienne la plus connue dans le monde!!! Même si tout ça ne marche pas au bout du bout, ça donne la banane...!!!
Qui la veut?

mercredi 20 janvier 2010

Pigeon

Il est venu. Et puis
son haleine de fumeur
son rhume sévère
ce dialogue (Moi: j'ai envie de te prendre, as-tu une capote? Lui: non je n'en ai pas apporté et puis ça va me faire mal)

Il ne reviendra plus. Je ne le reverrai plus. Terminé. Fini. La page est tournée.

dimanche 17 janvier 2010

un régulier

demain j'ai rendez-vous avec Fabien. C'est un escort (!) que je connais depuis 2006, il avait 21 ans. Je le vois deux ou trois fois par an. J'aime explorer sa bouche avec ma langue en même temps que son caleçon avec ma main...j'aime comme il s'agenouille pour me sucer...j'aime comme il me caresse et me suce...j'aime comme il me regarde en gémissant pendant que je le prends...

Il aime mon fric.

sans commentaire

moi: comment vas-tu?
ma mère:...
moi: tu t'es bien sortie de la période de neige?
ma mère: oui
moi: tout s'est donc bien passé?
ma mère: non, qu'est-ce que j'ai été terriblement angoissée...


lundi 11 janvier 2010

un pervers ordinaire

A la demande unanime de mes lecteurs (Arthur et SaleCon), je consacre donc un billet à...
...mes lectures! Pourquoi voudriez-vous que je vous dise, en exagérant à peine, que je ne débande quasiment pas depuis 15 jours y compris après avoir, comme ce matin par exemple, sodomisé un jeune homme vénal (à croire que la neige et le froid me réussissent)?
Il vaut mieux que je vous confie tout le plaisir que j'ai pris à la lecture d'"un coeur intelligent", le dernier bouquin de Finkielkraut. J'adore Finkielkraut (et Jean d'Ormesson, et Marc Fumaroli, et Philippe Murray) et son côté bougon qui fait de lui un véritable Calimero de la vie intellectuelle française. Ce bouquin, que j'ai dévoré en un week-end et dans lequel il commente neuf romans, m'a donné envie de lire les sept que je n'ai pas déjà lus (donc pas "la plaisanterie" de Kundera, ni "la tâche" de Philip Roth), des romans de Dostoievski, Conrad, Albert Camus, Karen Blixen, Vassili Grossman, Henry James et Sebastian Haffner (pour ma part, je n'avais jamais entendu parler de ce dernier auteur).
Pour tout dire, je me suis déjà précipité à la FNAC mais compte tenu du nombre de lectures que j'ai en retard, j'ai été fort et n'ai rien acheté...encore.

vendredi 8 janvier 2010

la tête ou la queue?

De quoi parlerai-je? De ma libido de folie ou de mes lectures intello? Je m'en remets à mes lecteurs...

dimanche 3 janvier 2010

drôles d'étrennes

En lisant le dernier poste en date de Martin, je me souviens qu'il y a onze ans tout juste, le 2 janvier 1999, après neuf ans et six mois, brusquement, sans signe avant-coureur, sans explications, par téléphone, je me suis fait larguer.
Je me souviens que j'ai beaucoup pleuré.
Je me souviens que j'ai démarré simultanément une gastro-entérite de saison et une angine terriblement douloureuse et que tout ça est arrivé quelques jours à peine après que ma probable candidature à la présidence de l'association dans laquelle je militais depuis 20 ans ait été rendue impossible à la suite d'un Scud lancé par un contrôleur aérien trotskyste. A l'époque, quand je m'efforçais de ne pas tout voir en noir, je me disais "heureusement que je suis fonctionnaire, je ne peux pas perdre mon emploi"! On voit ce que ça donne dix ans après!

Je me souviens également de mon meilleur ami, alerté par mon ex, qui a pris soin de moi à distance, lui à Bordeaux, moi à Paris. Il m'a tenu la tête hors de l'eau tout un mois un peu comme je l'avais fait pour lui dix ans auparavant. Même si on ne se voit ni ne se parle souvent nous savons l'un et l'autre qui nous sommes l'un pour l'autre: un ami.