Je lui envoie un message lundi soir pour le voir mardi après-midi. Il répond mardi soir. J'aurais dû me méfier.
Son troisième message me précise son tarif que je ne lui aurais pas demandé alors que c'était précisément l'objet de ma question de lundi soir et qu'il y avait répondu 24 heures après. J'aurais dû me méfier.
Rendez-vous pris à midi. Naturellement je suis à l'heure. Il me propose de l'accompagner en face faire des photocopies, j'accepte. J'aurais dû me méfier (et prendre le bus qui passait pendant que je faisais le pied de grue devant la boutique).
On va chez lui, bel appartement dans un petit immeuble au fond d'un passage de ce quartier boboïsé, deux pièces terrasse, grand écran plat, trois ordinateurs portables. Il loue ça me dit-il à un de ses clients. J'aurais dû me méfier.
Il est accueillant et mignon, rien à dire. Boisson, discussion, indiscrétions (il me parle de X, un de ses clients, qui fait le même métier que moi dans telle très grande entreprise et qui sort de telle grande école, sans se demander si par hasard je pourrais ne pas le connaître). Il ne connait pas Boy George mais croit me faire découvrir Freddy Mercury et George Michael. Une heure de ce petit jeu. J'aurais dû me méfier.
On finit par passer dans la chambre. Quelques bisous. Quelques caresses. Une fellation de 8 secondes et demi (alors que j'adore ça!!!), il me branle. Je lui demande d'arrêter parce que je vais jouir n'ayant rien fait depuis une bonne dizaine de jours. Je lui demande de le prendre, il veut bien, avec capote naturellement et à condition que je jouisse en dehors de lui. Pas de gel ni de capotes à l'horizon. Je me rhabille. Il se branle et jouit. Je le paie et je m'en vais, les couilles pleines. J'aurais dû me méfier!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire