mardi 29 septembre 2009

la décennie fantastique

je n'aurai pas le temps d'écrire vendredi (repas en amoureux) ni ce week-end (expo, déjeuner en famille, opéra, shopping) et donc je profite de ces quelques minutes disponibles dans mon emploi du temps de chômeur débordé pour signaler que vendredi donc ça fera dix ans pile que nous sommes ensemble Az et moi.

j'ai juste pas encore trouvé de cadeau...en général c'est un bouquin mais là...je cherche quelque chose de plus fort, à la hauteur de ces 3650 jours!

mercredi 16 septembre 2009

à bas bruit

Encore beaucoup de questions aujourd'hui autour de moi sur la situation de mon ancien employeur. J'ai naturellement beaucoup de commentaires à faire et finalement je vais en livrer ici un seul qui me semble significatif.

Il y a un an environ j'ai choisi de partir alors que je faisais partie des cadres dirigeants (baptisés "entrepreneurs" dans cette entreprise), que j'étais plutôt bien payé et que rien ne m'y contraignait après plus de vingt ans d'ancienneté. J'ai préféré le chômage à l'absence de reconnaissance (pas d'augmentation de salaire pendant trois ans alors qu'aucun reproche ne m'a été formulé, et pour cause) et à l'absence de perspective (à l'achèvement de ma mission aucun poste ne m'a été proposé alors même qu'on désignait mon successeur).

(Nota bene: ceci se passait en 2008 à la DRH centrale de ce grand groupe multinational.)

Aujourd'hui, après presque un an de chômage, je ne fais plus d'insomnie, ma libido est de retour et je n'ai plus de pensée suicidaire, tout ça sans médicaments (deux fois au cours des trois dernières années précédant mon départ).

C'est tout.

tu veux mon zizi?

Ce n'est pas (ou pas seulement!) une proposition, c'est le titre inoubliable d'une chanson mémorable de l'incomparable Francky Vincent.

Ca m'est tombé dessus ce matin pendant ma séance de sport alors que j'écoutais et regardais le Top 50 sur MCM. Je suis sûr qu'en cherchant sur youtube ou dailymotion vous trouverez le clip de ce chef-d'oeuvre de la chanson mondiale.

mardi 15 septembre 2009

la suite donc!

Miracle, on vient de me rappeler pour m'expliquer que le système informatique avait connu de graves difficultés mais que tout allait rentrer dans l'ordre. Normalement je trouve mes billets samedi au contrôle et j'ai même pu donner les références de ma nouvelle carte bancaire toute dorée!

J'y crois.

Galère à l'Opéra de Paris

Hier on m'a beaucoup demandé mon avis sur la situation de mon ancien employeur, qui fait bien malgré lui l'actualité...Peut-être ferais-je un billet sur le sujet, peut-être pas...

Non, aujourd'hui, je continue ma série "coup de gueule".
Vous le savez sans doute, il y a un nouveau directeur de l'Opéra de Paris. Naïvement, vous pensez certainement comme moi que ça concerne les choix de spectacles à monter, les artistes à engager et autres questions du même genre. Pauvres de vous...Le nouveau a aussi changé le nom du magazine envoyé aux spectateurs; peut-être a-t-il également changé le fond mais comme je ne lis pas plus la nouvelle formule que l'ancienne, je n'ai pas d'opinion sur cette question et c'est donc une bonne raison pour que je ne la donne pas!
Surtout, surtout, le nouveau directeur a une nouvelle politique en matière d'abonnement. Grand bien lui fasse parce que manifestement elle est délirante...Je suis abonné à l'Opéra de Paris depuis presque 20 ans et cette année nous atteignons le grandiose!
En mars 2009, j'ai renvoyé le bulletin d'abonnement pour 2009-2010...Début août, je reçois une confirmation et des excuses pour le retard dans le traitement des demandes (on se demande pourquoi ce qui marchait ne marche plus, y aurait-il eu une réorganisation géniale?). Je renvois immédiatement comme demandé cette confirmation en réaffirmant ma volonté d'être abonné et en fournissant à nouveau les coordonnées de ma carte bancaire pour le paiement...La semaine dernière, bonne nouvelle, je reçois une carte d'abonné mais, mauvaise nouvelle, pas de billets alors que nous sommes supposés aller voir "Mireille" samedi prochain!!!
J'ai appelé l'Opéra (numéro à 34 centimes d'euros la minute, ahhhh le service public!!!!) une fois jeudi dernier ("je m'en occupe, je transmets là-haut"), une fois hier matin (" je n'arrive pas à joindre le service concerné mais je vous rappelle en début d'après-midi") et une fois ce matin (" je m'en occupe personnellement, on vous rappelle dans la journée").
Entre temps, je me suis connecté sur mon "espace personnel" sur le site internet de l'Opéra et j'ai eu la joie (c'est une formule) de constater qu'une commande du 28 juillet (mon abonnement donc) était annulée...Et même si l'opératrice d'hier m'a assuré que mon abonnement était toujours existant...et bien je ne suis pas rassuré!
Hier après-midi encore, j'ai envoyé un mail à l'adresse indiquée puis un autre hier soir...et là également pas de réponse.

A suivre...


jeudi 10 septembre 2009

Rien à cacher

Avec celle qui est devenue sa femme, nous étions ensemble à Sciences-Po au début des années 80. Quand on s'est rencontrés la première fois dans l'escalier qui menait à la grande salle du 1er étage de la bibliothèque, le coup de foudre a été instantané et si j'ose dire réciproque...nous avons parlé, debout dans cet endroit de passage, au moins trois heures!
Puis il a bien fallu que je me rende à l'évidence: j'étais bien avec cette fille mais je n'éprouvais aucune espèce de désir pour elle. Nous nous sommes beaucoup fréquentés, le courant passait entre nous et elle ne comprenait pas pourquoi cela n'allait pas plus loin...Elle a été la première à qui j'ai dit la vérité sur ma sexualité (je lui ai dit à elle peut-être même avant de l'admettre pour moi et en tout cas bien avant d'avoir eu ma première relation homosexuelle).
Nous sommes restés amis, elle a connu le premier garçon avec qui j'ai eu une relation un peu stable (un apprenti chanteur, il y a plus de vingt ans), elle a bien connu By (forcément, en presque dix ans) et elle connait Az. J'ai connu un de ses collègues avec qui elle a été en couple pendant longtemps avant finalement d'en épouser un autre, que naturellement Az et moi avons rencontré.
Est-ce que ça autorise cet autre, actuellement chômeur comme moi et bénéficiaire du même cabinet d'outplacement que moi, à me demander à voix bien haute et bien grave des nouvelles d'Az, histoire que tout l'open space soit informé de ma vie privée?

dimanche 6 septembre 2009

Verdict?

A nouveau le même sentiment, dans un rêve. Celui de cacher quelque chose, quelque chose de terrible, d'aussi terrible que d'avoir tué quelqu'un...

Quand je dors, après une soirée de concert Bach Vivaldi Pergolèse dans une belle église abbatiale, voilà ce que mon cerveau produit: de la culpabilité, de la peur d'être découvert, de la perplexité sur ce que j'aurais fait, comment je l'aurais fait et comment je parviendrais à le dissimuler.

Je le fais régulièrement, ce rêve qui me laisse terriblement mal à l'aise, et encore plus mal à l'aise si je conclus que celui que j'ai tué c'est moi.

vendredi 4 septembre 2009

Et pourtant mon père n'était pas vitrier

Je dois être devenu tellement transparent, inexistant et inintéressant que même les sept ou huit sondeurs qui se battaient les flancs devant le "pomme de pain" de la gare saint-lazare en dévisageant les passants n'ont pas fait mine de vouloir me poser leurs quelques questions ça ne vous prendra que quelques minutes.

Je me serais cru sur un lieu de drague ou sur un site internet spécialisé.

Résultat: je suis allé faire fumer ma carte Fnac en achetant notamment le dernier Finkielkraut et un "Chevalier à la Rose" enregistré à Vienne en 1971 (Christa Ludwig, Gwyneth Jones, Lucia Popp, direction Bernstein).




jeudi 3 septembre 2009

mardi 1 septembre 2009

ils sont venus, ils sont tous là

Hier c'était la rentrée.
C'est comment la rentrée pour les chômeurs? Pareil que pour tout le monde, sauf qu'on est encore moins content que les autres de revoir les collègues!!!

Bon, dans l'open space de mon cabinet d'outplacement ça discutait soleil, plage, La Baule, mer, montagne, Megève, Chamonix, Nice, Biarritz...et l'on s'échangeait les rumeurs sur l'état réel du marché de l'emploi pour des cadres supérieurs de notre espèce déjà trop vieux et depuis longtemps très bien payés. Conclusion: c'est le vide interstellaire...
Autant dire que je risque d'avoir le temps pour mes séances de cardiotraining+muscu; j'en suis à trois par semaines et ça me réussit j'ai perdu 4 kilos en huit mois...à ce rythme il me faut encore au moins deux ans de chômage pour recommencer à ressembler à autre chose qu'une amphore!!!